Cloud privé et cloud public : quelles différences ?
Le cabinet d’études Gartner a prévu une augmentation de 19 % des services cloud en 2021. Plébiscités par les particuliers et les professionnels, ces dispositifs ne cessent de faire des adeptes. Mais quel est le principe du cloud computing ? Quelle est la différence entre cloud public et privé ? Nous vous apportons quelques éléments de réponse pour que vous puissiez vous faire une idée.
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Cloud computing : un accès simplifié aux données
Un dispositif de cloud computing permet aux utilisateurs de stocker en ligne et à distance leurs données, mais aussi d’accéder à certains services et applications. L’ordinateur peut ainsi envoyer les données en question au sein du cloud de manière sécurisée, grâce à des serveurs distants interconnectés.
Avec ce système, les usagers peuvent consulter et modifier leurs données sur n’importe quelle interface connectée à Internet (smartphone, PC…), sans recourir à un disque dur ou une clef USB. Trois solutions s’offrent à l’utilisateur, selon ses besoins : cloud public, privé ou hybride. Nous vous proposons de les découvrir ci-dessous.
Cloud public : la solution de facilité
Un fournisseur de services peut vous proposer un environnement de type « cloud public » (ou cloud mutualisé). Il se chargera alors de la maintenance et de la gestion du cloud, pour que l’entreprise ou le particulier ait toujours accès à une interface sécurisée.
Nul besoin de posséder des connaissances techniques pour profiter de cette solution. L’accès à un navigateur web et la création d’un compte en ligne suffisent pour se lancer. Le cloud public n’exige également aucune installation particulière en matière d’infrastructures ou de matériel. De plus, le client sera facturé en fonction de son utilisation du service.
D’un autre côté, cette solution ne permet pas vraiment de personnaliser ses paramétrages. Elle est aussi déconseillée aux entreprises qui souhaiteraient protéger des données ultra-sensibles.
Cloud privé (ou interne) : un dispositif personnalisable
Avec ce système, l’entreprise dispose de sa propre infrastructure, qu’elle peut contrôler de A à Z. L’hébergement du cloud peut être mis en place sur les serveurs de la société. Cela dit, l’entreprise peut aussi faire appel à un fournisseur de services.
Le cloud privé/interne offre surtout la possibilité à la société de personnaliser son environnement. L’entreprise peut également paramétrer le niveau de sécurité pour protéger les données plus sensibles.
Cette solution présente toutefois quelques inconvénients. Les coûts demeurent ainsi bien plus élevés qu’un système de cloud public. En outre, la configuration et la gestion du dispositif nécessitent des compétences bien spécifiques.
Cloud privé vs cloud public : le choix de « l’hybride »
Il existe une solution mixte : le cloud hybride. L’entreprise peut ainsi choisir de traiter certaines données en interne avec un cloud privé et de se rabattre vers une solution de cloud public, si elle a besoin d’augmenter sa capacité de stockage, par exemple.
C’est à vous de choisir le dispositif qui répondra le mieux à vos besoins. D’un côté, vous pouvez opter pour le cloud public, simple d’utilisation, mais difficilement personnalisable. De l’autre, le cloud privé, qui offre une sécurité accrue, mais reste très complexe à mettre en place.